Trois thématiques ont été développées dans cet axe de recherche
Dans cet axe de recherche, nous travaillons sur l’impact de la croissance urbaine sur la dégradation et la déforestation forestière de quelques localités de la république du Congo. Cette étude a permis déjà de comprendre que des superficies importantes de forêt étaient perdues par le fait du développement de ces zones urbaines d’une part, mais aussi par le fait de l’occupation anarchique des terres forestières par les populations locales. Compléter Aussi, en partenariat avec une autre équipe de recherche de l’Université de Maryland (UMD), une méthode nouvelle de détection de la dégradation forestière par l’imagerie satellitaire a été mise en place et est testée en République du Congo. Le laboratoire de Géomatique et Ecologie Tropicale Appliquée travaille aussi à la maitrise des méthodes nouvelles d’évaluation de la précision des produits cartographiques (Méthode de Olofsson et Sanier).
Dans cet axe, des travaux de recherche sont menés depuis près de trois ans et portent sur :
Ici, la collecte des données sur le terrain concerne les sols, le bois mort et la biomasse aérienne. Les études sur l’influence des changements d’utilisation des terres sur le stock de carbone du sol de surface ont permis de comprendre que les activités anthropiques ont des conséquences importantes sur la stabilité du carbone du sol dans la zone tropicale du Nord de la République du Congo. Ces travaux de recherche ont conduit à la quantification des stocks de carbone dans les sols savanicoles des plateaux Batékés au Congo. D’autres travaux de recherche sur la quantification de la biomasse aérienne dans les forêts congolaises ont été menés dans les anciennes parcelles d’exploitation forestière des concessions forestières du sud Congo ainsi que celles du Nord Congo. Des études vont se poursuivent dans les différents écosystèmes forestiers et savanicoles de la République du Congo.
La gestion des massifs forestiers nécessite des outils performants de simulation de la croissance des arbres et des peuplements ainsi que l’évaluation de leur durabilité. La modélisation de la dynamique des peuplements équiennes et mono-spécifiques est un sujet de recherche très actif. Les approches adoptées par les chercheurs varient selon les objectifs et les essences considérées : dendrométriques, écophysiologiques ou architecturales. De ces études découleront le développement des équations allométriques, tarifs de cubage, biomasse et minéralomasse (une phrase sur les résultats préliminaires)
En collaboration avec l’Université de Leeds, et le laboratoire de Biologie végétal de la Faculté des sciences de Brazzaville, notre équipe de recherche participe activement aux travaux de recherche qui ont conduit à la collecte des données qui ont mis à jour la découverte du plus grand complexe tourbières tropicales de la zone intertropicale dans le bassin tropical forestier du Congo. Les études se poursuivent dans le cadre de la phase 2 du projet tourbière Congo. Ces travaux visent à améliorer notre compréhension sur le fonctionnement de ce grand complexe de tourbière.
La biologie « fondamentale » débouche souvent sur des applications ; c’est le cas depuis longtemps en agronomie avec par exemple le système de rotation des cultures et les apports d’azotes combinés favorisés par les légumineuses ou en sylviculture avec l’adéquation des essences par rapport à leur sol ou à leur forme d’humus. Actuellement, de nombreux autres aspects sont en plein développement, particulièrement dans le domaine très vaste de la conservation des sols. D’où l’intérêt d’approfondir notre attention dans ce champ de bio fonctionnement des sols forestiers. La dynamique de la matière organique dans les écosystèmes forestiers est la clé de la durabilité ces systèmes. Une expérimentation est mise en place pour suivre cette dynamique de la matière organique dans une forêt plantée et sera suivi sur le long terme.
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